dimanche 19 septembre 2010

frayeur


En ce belle journée dominicale, nous sommes parties nous promener avec Maman. Nous avons traverser une assez grande partie de la ville (Maman fait travailler sa cheville pour être de retour en forme au travail) et nous sommes revenues en traversant le parc. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, nous sommes arrivées par le côté de la grande route, et en venant de cette direction, le parc est en contrebas. En haut du chemin qui mène au parc, je demande à Maman de me descendre de la poussette. Je me dirige alors au bord de la colline pour cueillir des fleurs à Maman. Bien sûr, pour ramasser mes fleurs, je me mets à croupis. En me redressant, je me déséquilibre et commence à descendre la colline en faisant des rouler-bouler. Maman a la peur de sa vie, car en bas de la colline, il y a :
la clôture de la maison (grillage + pilier en béton)
ruisseau
petit muret en béton qui "protège" du ruisseau
Et un espace d'une vingtaine de cm avec uniquement de l'herbe.
Tout le long de ma chute, Maman tente de me rattraper mais elle est gênée dans ses mouvements et ne peut avancer aussi vite qu'elle le voudrait à cause de sa cheville. Elle me voit, m'imagine 1 000 000 de fois finir ma chute la tête contre le muret du ruisseau. Elle s'imagine alors remontant avec moi dans ses bras courant vers le plus proche voisin pour appeler les urgences et m'emmener à l'hôpital...un vrai supplice, d'autant plus qu'elle se sent impuissante à me rattraper.
Heureusement, toutes ses frayeurs me se réaliseront pas. Ma chute se termine tout simplement dans ce petit espace dénué de danger, saine, et sauve...mais non moins affolée par le regard de Maman et l'incompréhension de ce qui m'est arrivé durant ces quelques secondes. C'est dans les bras l'une de l'autre que nous remontons la colline pour récupérer la poussette et que nous redescendons nous apaiser dans le parc.